Protection utile pour les deux parties, l’assurance emprunteur est facultative. Elle préserve le souscripteur en cas d’incapacité d’honorer les mensualités. Découvrez à travers cet article de plus amples détails concernant cette disposition.
L’assurance emprunteur n’est jamais obligatoire
Bien qu’elle apparaît à chaque demande de crédit rapide ou conventionnel, l’assurance emprunteur n’est pas obligatoire. Aucune disposition légale ne somme le souscripteur à verser une cotisation à une compagnie. Cela dit, les établissements financiers recommandent fermement l’adhésion à cette couverture. D’ailleurs, les banques ont le droit de décliner la demande si le requérant refuse de souscrire à une assurance. C’est une condition d’octroi du prêt couramment appliquée par les institutions financières classiques. Les prêteurs en ligne sont également nombreux à l’inclure dans la liste des obligations de l’emprunteur.
Ce dernier a le droit de contester cette décision et de chercher lui-même un assureur qui lui correspond. Il a aussi la possibilité de négocier le montant de la cotisation. Quoi qu’il en soit, il est recommandé de poser des questions sur les garanties réelles que la compagnie proposée par le banquier suggère. Le minimum serait d’avoir une couverture contre les incapacités temporaires ou permanentes d’honorer les mensualités. Il faut que le dispositif soit efficace en cas de chômage ou de maladie empêchant l’adhérent de mener une activité professionnelle lucrative. Pour savoir si l’assurance emprunteur alourdit le coût total du prêt, il faut se pencher sur le TAEG. Le taux annuel effectif global inclut la cotisation et les frais de dossier. Un conseiller client peut expliquer en détail le mode de calcul puisqu’il peut être légèrement nuancé entre chaque banque.
Le crédit rapide devrait être remboursé dans un délai court
Certains établissements n’imposent pas une assurance emprunteur à leur client. C’est notamment le cas pour les banques en ligne lorsque la somme prêtée est relativement faible. Pour un montant de 200 € par exemple, le souscripteur doit uniquement rembourser le capital et l’intérêt. En effet, les prêteurs sur Internet n’appliquent pas non plus un frais de dossier. Ce qui les rend beaucoup plus compétitifs que leurs homologues classiques. Ils peuvent se permettre de réduire le coût de leur prestation parce qu’ils ne déploient pas d’agences physiques. De toutes les manières, si le crédit rapide peut être remboursé dans un court délai, l’assurance a moins d’importance.
Pour les sommes que l’emprunteur peut restituer en moins de 3 mois, les risques d’insolvabilité sont minimes. Cela dit, le créancier prend toujours la peine de vérifier certains facteurs. L’âge, l’hygiène de vie ou le type de métier entrent dans l’équation. Un emprunteur dans la trentaine qui ne fume pas et qui ne pratique pas une profession dangereuse peut se passer d’assurance. La donne change avec un quinquagénaire habitué à la cigarette qui exerce un travail en hauteur. Le comportement financier de la personne compte aussi. Un consommateur avec des habitudes d’achats compulsifs présentent des risques. Si l’emprunteur estime qu’il existe des probabilités qu’il n’assume pas les mensualités, il vaut mieux souscrire à une assurance.